Chaque bouchon est percé au bon diamètre pour le passage des raccords. Une bonne dose de colle vient solidariser tous les éléments et assurer l'étanchéité. Soignez particulièrement les collages. Il faut rappeler que le co2 est un gaz inodore et dangereux. La moindre fuite peut avoir des conséquences désastreuses. Dans un espace réduit, il faut faire attention à ce genre de risques. Une fuite d'eau se détectera facilement. Ce n'est pas le cas d'une fuite de co2. C'est un gaz, une micro fuite suffira.
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Sur cette photo on constate l'utilisation du petit tuyau dont je parlais précédemment. Initialement destiné à introduire le co2 au bas de la colonne d'eau, il est devenu obsolète après réflexion et échanges d'avis. Le bouchon, une fois les raccords collés, est vissé et son joint vient empêcher les fuites. | ||
Par le bouchon du bas, les bioballes sont introduites dans le tube. Puis le bouchon est fermé à son tour. Les bouchons sont serrés sans excès. Les joints en matériau souple n'exigent pas une pression importante. N'utilisez pas de pince, les filetages PVC n'apprécieraient pas et le remède serait pire que le mal. | ||
Voilà le réacteur collé, terminé et prêt pour affronter les tests d'étanchéité. Ces tests sont réalisés en extérieur. Les raccords sont connectés aux tuyaux adaptés. L'orifice destiné au co2 est bouché par une pince qui écrase le tuyau. Le tube d'arrivée d'eau est raccordé au robinet. Un premier essai en sortie libre permet de vérifier l'étanchéité. Après ce premier contrôle, une mise en pression fait passer à un stade de sécurité plus élevé. Pour mettre en pression le réacteur, il suffit d'obturer légèrement le tuyau de rejet. Les micro fuites sont décelables facilement. Un appoint de colle à PVC comble ces quelques défauts. Le rinçage à l'eau courante permet aussi d'éliminer les restes de colle et de solvants. Nos poissons sont très sensibles aux polluants alors ne nous privons pas d'un bon nettoyage. |
La réalisation est terminée. Passons à la mise
en place.