Fixation des tuyaux. Ils sont mis en place puis solidarisés avec des colliers Rilsan. Ce sont ces fins colliers utilisés par les électriciens. Une fois serrés, ils assurent une parfaite étanchéité sans blesser les tuyaux. Je préfère ce montage aux colliers métalliques à vis. Même si leur démontage est plus simple. Les colliers Rilsan ne peuvent être démontés qu'avec un cutter qui les coupe. Le CO2 arrive par le petit tuyau (tigon), l'eau par le plus gros. Elle traverse tout le corps du réacteur en se chargeant de CO2 et ressort par le bas du réacteur. | ||
Le réacteur est ensuite fixé au mur avec ses clips. Le compte bulles qui fait aussi office d'anti-retour est mis en place à un endroit ou il est parfaitement visible. Le dosage du nombre de bulles n'en sera que plus facile. A gauche du réacteur, on aperçoit l'un des tubes de retour d'eau filtrée. Toutes les canalisations de l'aquarium sont faites en PVC alimentaire. A terme, une fois les tests terminés, le réacteur le sera aussi. Ce PVC est garanti sans polluants qui peuvent empoisonner nos poissons. J'ajoute que les raccords et tubes sont plus solides et les cotes sont plus précises. Les assemblages en sont facilités. Par exemple, les tubes de rejet d'eau dans l'aquarium ont des formes torturées pour se plier aux besoins d'orientation. Ils se terminent par des rejets qui n'ont pas besoin d'être collés. La précision de leur fabrication permet un assemblage "souple" facilement démontable pour le nettoyage. Il est aussi facile de les orienter pour changer le courant dans l'aquarium. |
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| Gros plans des divers tubes et canalisations avant mise en place des colliers Rilsan. Ce même type de collier, d'une taille plus importante, permet d'accrocher le compte bulles au réacteur. Photo de gauche on distingue parfaitement les arrivées de gaz (fin tuyau de droite) et d'eau (gros tuyau de gauche). La canalisation en PVC alimentaire devant le réacteur n'est pas concernée. Il s'agit des rejets d'eau filtrée dans l'aquarium. | |
Avec une petite animation, il est plus facile de comprendre le cheminement du l'eau et du CO2. Le fin tuyau apporte le CO2 du détendeur, via le compte bulles. Le CO2 est introduit dans le réacteur en haut par le petit raccord. L'eau arrive par le gros raccord en haut. Le mélange s'effectue dans le réacteur grâce aux bioballes qui brisent le jet d'eau en pluie sur le gaz. L'eau chargée en CO2 ressort par le raccord du bas et est délivrée dans l'aquarium. Voilà, la bouteille de CO2 est ouverte, le détendeur réglé sur deux bulles par seconde. Il ne reste plus qu'à mesurer le pH, le KH et, en appliquant la formule, d'en déduire le taux de CO2. Pour ceux qui n'en disposent pas, CyberAqua avec l'aide de Patrick P. a publié les tables et graphiques nécessaires. Reportez-vous à cette page pour vos calculs. Il est en place, avec son phmètre relié à la sonde et à l'electrovanne. |
Patientons quelques semaines pour juger de son efficacité...
Bilan de quelques mois d'utilisation : Il arrive à faire baisser,
d'une unité et demi de PH (8,5 sans et 6,8 avec) en quelques dizaines
de minutes avec environ une bulle par seconde, dans 720 litres avec filtre
sec/humide. Gros volume et filtration qui dégaze beaucoup.
Résultat : Très efficace.
Remarques et futures évolutions : Un tube transparent serait
le bienvenu. J'aimerais en effet vérifier ce qu'il se passe à
l'intérieur. Comment le co2 est dissout ? S'il reste de l'accumulation
de gaz dans le tube ? Je réfléchis, en attendant un tube
transparent, à la possibilité d'une fenêtre de vision.
Si vous avez des idées, elles sont les bienvenues.
Grâce à un ami qui a réalisé un réacteur
selon ce modèle et en plastique transparent (achat chez plastiques
sélection Clichy 92), je dispose du matériel pour monter
un modèle H version 2, transparent, plus compact et d'un aspect
plus professionnel. A suivre.
Après quelques réalisations de relations sur internet,
(cf. CyberAqua rubrique astuces) je monte en quelques minutes un prototype
transparent. Pour comparer les performances.