Les scalaires pondent sur une surface verticale. Ils prennent soin de bien nettoyer le support choisit en arrachant tout ce qui leur déplaît. Mes deux scalaires ont choisit un bouquet de Valisneria gigantea comme support de ponte. C'est la plante qui semblait le plus leur convenir. J'avais pris soin de leur proposer des ardoises verticales dans le but secret de pouvoir isoler les œufs. Ils n'étaient pas de mon avis. Ils ont longuement nettoyé plusieurs feuilles. Pour choisir celle qui convenait le mieux, ils prenaient soin de les bousculer. Sans doute pour vérifier si le support était assez rigide ou solide pour ce qu'ils préparaient.

Les deux reproducteurs préparent le site de ponte.

Ce manège à duré quelques jours. Avec l'habitude, il devient facile de prévoir une ponte. Le comportement des futurs parents ne laisse aucun doute. Ils paradent, légèrement en comparaison d'autres cichlidés, chassent les autres poissons de la zone qu'ils se sont réservée et donc nettoient des supports. Pendant cette période les organes sexuels sont de plus en plus marqués, nous en parlerons plus loin. Puis vient le moment de la ponte. Les deux parents font des simulation. Pour vérifier la facilité de dépose des œufs ? Possible, comme il est aussi possible que les œufs arrivent doucement à l'oviducte de la femelle. Ces mouvements qui simulent la ponte peuvent faire partie intégrante de celle-ci.

On teste la position ?

Pendant tous ces simulacres et préparatifs, l'agressivité est à son comble. Les autres poissons ne sont pas dupes. Il se passe des choses intéressantes. Je soupçonne les plus prédateurs d'entre eux de se réjouir de la manne nourricière qui se prépare. Les pauvres géniteurs ont fort à faire pour se réserver un territoire. Les scalaires qui protègent leur site de ponte ne sont pas les seuls à être sous pression. D'autres poissons sont aussi très agressifs. C'est toutefois très relatif, le bac n'est pas peuplé de tueurs.

Protection rapprochée du mâle.